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L’équipe CAP 3000 de Futsal championne de France !

Pouvez-vous vous présenter ?

Jean-Noël Duchatel : Je suis Jean-Noël Duchatel, Président de CAP 3000

Florian Didier : Je suis Florian Didier, Coach de l’équipe et Responsable de la Commission Para foot adapté des Hauts de France

Sabrina Rivera : Je suis Sabrina Rivera, Conseillère en Economie Sociale et Familiale à l’ESAT de l’Arrageois, Membre au CA de CAP 3000 et membre de le commission Para foot adapté des Hauts de France

 

 

Depuis quand existe l’équipe de Foot adapté de CAP 3000 ?

Jean-Noël Duchatel : A CAP 3000 on joue au foot depuis les origines de l’Association, au début des années 1990. On ne s’appelait pas encore CAP 3000 d’ailleurs ! A cette époque, nos équipes avaient d’ailleurs déjà remporté le titre national sur herbe. Puis pendant toute une période l’activité football adapté a périclité au niveau régional, il n’y avait plus de championnat. Tout a repris aux alentours de 2014, d’où la création de cette nouvelle équipe CAP 3000.

Florian Didier : On savait que beaucoup d’usagers, travailleurs… De La Vie Active jouaient au football en club, voire même en Equipe de France de football adapté. Très vite on a eu l’idée de faire une sélection des meilleurs joueurs de l’Association. Dès notre première participation a un tournoi, nous avons gagné. Au-delà de la victoire, c’est l’ambiance de franche camaraderie, les rires, le plaisir, qui nous ont motivé à véritablement lancer l’aventure.

 

Comment fait-on pour participer aux championnats de France ?

Sabrina Rivera : On essaye de participer tous les ans au championnat de France sur herbe et en salle. Pour se qualifier, il faut finir dans les trois premiers du championnat régional.

Florian Didier : Cela suppose de jouer de nombreux matchs dans l’année. C’est un vrai investissement pour nous encadrants, mais aussi pour les joueurs. Mais nous sommes tous passionnés !

Sabrina Rivera : Parfois lors des championnats de France, on est tellement pris dans la compétition qu’on oublie de prévenir nos proches. On est à fond derrière l’équipe, on vit avec les joueurs. Et puis il y a énormément de choses à organiser : les déplacements, le matériel, les horaires à respecter, les licences…

 

 

Parlez-nous de cette édition que vous avez remportée.

Sabrina Rivera : Cette année le championnat de France avait lieu à Montpellier. C’est un gros déplacement en train ! 3 encadrants étaient de la partie pour faire le déplacement: Marie, Adeline et Florian.

Florian Didier : en futsal on joue en 5 contre 5, avec des matchs de 15 minutes et un arrêt de jeu à chaque sortie de balle. 19 équipes de toute la France étaient en lice pour cette édition. On a eu un parcours assez tranquille jusqu’en demi-finale. A ce stade de la compétition on a rencontré une équipe très dure, physique, accrocheuse. On gagnait 3-0, ils sont revenus à 3-2… On a eu chaud jusqu’au bout ! Il fallait être prêt mentalement. Ensuite place à la finale. Il faut bien comprendre que notre équipe restait sur 7 finales perdues ! Chez certains, la peur de gagner s’était un peu installée… Très vite nous sommes menés 3-0. 3-1 à la mi-temps. J’ai dû remobiliser l’équipe, voire même secouer certains joueurs, et faire rentrer la jeunesse, des joueurs frais et qui n’étaient pas dans cette spirale de finales perdues. La suite appartient à l’histoire : 3-2, 3-3, puis une victoire aux tirs au but sur un arrêt extraordinaire de notre gardien.

Jean-Noël Duchatel : C’est une performance de très haut niveau, d’autant plus quand on regarde la qualité des adversaires. Pendant tout le tournoi on n’a pas vu de scores fleuves comme ça arrive de temps en temps en sport adapté. Toutes les équipes étaient sérieuses et déterminées. C’est pour ça que désormais, avant de se fixer de nouveaux objectifs, on veut vraiment mettre à l’honneur nos joueurs !

Sabrina Rivera : dans le sport adapté, le plus important c’est la concentration. Il ne faut pas hésiter à répéter des dizaines de fois la même chose aux joueurs. Le plus important c’est le mental. En finale quand on revient à 3-3, la dynamique s’est inversée ! Ce sont nos adversaires qui doutent, nous on a le moral ! Pour choisir les tireurs on a vraiment demandé qui s’en sentait capable. C’est comme ça qu’on fonctionne. On sait qu’on a d’excellents joueurs qui s’effondrent dans ces moments-là. On le sait, on en a fait l’expérience. On est passé par de nombreuses défaites compliquées dans des finales. C’était dur à avaler mais ça nous a fait grandir. Aujourd’hui c’est nous les champions !

 

La victoire a suscité beaucoup d’émotion ?

Florian Didier : Explosion de joie ! Notre gardien a couru hors de la salle, tout le monde a dû aller le chercher, il n’y avait plus personne sur le terrain ! D’un coup on a senti toute la frustration des 7 finales consécutives perdues s’envoler !

Jean-Noël Duchatel : 8 ça aurait été trop dur ! Les joueurs étaient super fiers de remporter ce titre, et nous on est super fiers d’eux.

Sabrina Rivera :  Eux étaient contents de pouvoir nous rapporter cette coupe. Ils savent qu’on prend sur notre temps personnel pour organiser tout ça avec eux, et ils voulaient vraiment gagner pour nous. Désormais quand on les appelle ils nous disent « Tu ne sais pas ce qui m’arrive ? Je suis champion de France ! ». C’est une récompense pour la vie.

 

 

 

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